Au cours de ma carrière, j’ai eu la chance de voyager énormément sur tous les continents.
J’ai fait plusieurs safaris dont deux en Afrique du Sud avec extension Zimbabwe.
Un safari c’est toujours à la chance. Si nous avons eu celles de voir des guépards et un léopard, nous n’avons approché que quelques dizaines de flamants roses. Les autres sont partis, en raison de très fortes pluies en 2021, vers des cieux plus cléments. Les SINGES ??? nous en avons aussi croisés beaucoup, de différentes familles, dans les jardins du premier hôtel, dans les arbres, sur les routes, en troupeau ou seuls. Ils sont particulièrement difficiles à photographier, comme ce colobe ci-dessous, lorsqu’ils sont dans les arbres en raison du manque de luminosité, des branches les cachant etc....
En mars 2023 j’ai accompagné le circuit interdit aux râleurs en TANZANIE avec extension ZANZIBAR, durant la période de grande migration animale. Nous n’avons pas vraiment vu cette ruée mais avons cependant été éblouis par tous ces animaux que nous avons croisés.
Si l’Afrique du Sud offre plus de variétés au niveau culturel et visites de villes, il n’en est pas de même pour la Tanzanie axée, on peut le dire, exclusivement sur les safaris.
Mais alors quels safaris !!!!
Je ne donnerai pas le détail parce que les rencontres avec différents types d’animaux est quotidien... dès le premier jour.
Avant tout il y a sur toute destination l’aspect humain, primordial à mes yeux dans tout voyage..
Nous avons côtoyés les tanzaniens assez souvent. En traversant des villages, sur les marchés, dans les restaurants et les hôtels, Je dirai sans hésitation qu’ils sont en règle générale TRES gentils, genre « bon enfant », serviables.
Nous en avons régulièrement croisés conduisant leurs maigres troupeaux. De grands signes bonjour ponctuaient ces rencontres.
Dans les hôtels (ou « campements ») ils étaient toujours aux « petits soins » pour nous. Parfois je me demande si dans ce genre de pays les mots tels infarctus et stress figurent dans le dictionnaire.
Venons-en au SAFARI proprement dit : le transport s’effectuait en 4x4 avec toit ouvrant (législation oblige) qui se soulevait suffisamment pour voir les animaux et les photographier ou filmer à loisir.
Notre groupe était réparti dans plusieurs véhicules pilotés par des rangers parlant bien le français.
Commençons par l’animal extrêmement difficile à voir : le LEOPARD. Le 3e jour notre ranger s’est arrêté à hauteur d’un gros buisson affirmant y avoir vu un léopard. Rêvait-il parce qu’aucun d’entre-nous n’apercevait le moindre signe de présence animale ?
Une minute plus tard il est sorti et, d’une démarche nonchalante, il est passé à quelques mètres de notre véhicule. Soudain il s’est retourné et m’a reconnu (mais si !) et est revenu.
Là il est passé à 1 mètre de nous. Quel beau « gros minou ».
Quelle allure, quelle noblesse ! Puis il est parti vers la colline pour disparaitre définitivement.
Les LIONS ? Nous en avons croisé dès le premier jour (dans un arbre) et ensuite à de nombreuses reprises.
Nous avons appris que le « Roi de la jungle » se comporte en dictateur envers sa gente féminine, notamment lors de la dégustation d’une proie.
Ils sont habitués aux touristes ... mais sont prêts à faire, de votre corps, un menu de fête. Il n’est pas rarissime que dans des safaris certains touristes veulent montrer leurs qualités de dompteurs. Histoires vécues. Comme on dit : « des fous il y en a partout ».
L'un d’entre eux ayant trop chaud a trouvé que le dessous d’une jeep était un bon endroit ombragé. Le plus dur pour le chauffeur est alors de repartir délicatement.
Et les ÉLÉPHANTS ? Ils sont légion. Nous les avons aussi approchés de très près.
Même s’ils sont paisibles ils sont impressionnants. Celui-ci est à 2 mètres et mange sans se soucier de nous.
A noter qu’il décide son chemin et que c’est à l’humain de bouger s’il ne veut pas se trouver dans une position extrêmement délicate. Une jeep avec ses occupants n’est pas lourde pour lui !
Voir un troupeau avec ses petits est aussi un grand moment. Ils paraissent parfois très sales après un bon bain de boue (nous ne les avons pas vus se baigner !)
Et puis, il y a bien sûr les ANTILOPES, famille animale divisée en différentes espèces telles les gazelles, impalas, gnous, cobes etc...
Toutes ne sont pas si belles les unes que les autres mais les impalas, comme ce frère de Bambi, sont vraiment mignons... cependant relativement craintifs. Leurs bonds, lorsqu’ils se mettent à courir, sont impressionnants.
On ne peut pas dire la même chose des cobes par exemple ou des gnous qui ressemblent davantage à des vaches !
Des BUFFLES évidemment. Un safari sans buffle ne doit pas exister. Cet animal semblant si paisible peut toutefois être dangereux. Ne le fâchez pas...
A un moment se pose la question de savoir quelles règles régissent la vie animale lorsque l’on voit tant d’espèces se côtoyer sans la moindre friction, même parfois des prédateurs ... lorsqu’ils n’ont pas faim.
La faim est hélas la base de l’agressivité. Une lionne doit nourrir sa famille qui sans cela mourra de faim. Un zèbre, souvent le plus faible du troupeau, sera donc sacrifié !
Cela peut être dur à voir mais des images telles celle de cette HYÈNE transportant sa proie font partie de « la loi de la jungle ». Je n’aurais peut-être pas dû la montrer mais c’est la réalité à laquelle le voyageur risque d’être confronté. A noter qu’un animal tue pour se nourrir, il n’assassine pas comme l’humain pour le plaisir !
Les zèbres, membres de la famille des équidés portent tous une belle robe rayée. Ils sont beaux et sans être froussards ce n’est pas pour autant qu’ils vont venir vous saluer.
Il est intéressant de lire les théories sur les motifs des rayures des zèbres. J’ai un jour vu aussi un article au sujet de leur position tête à cul pour observer les prédateurs... ce serait très possible car ils possèdent une très bonne vue et une très bonne ouïe. Dans cette position ils ont quasiment une vue à 360°
GIRAFES .....ces grandes bêtes pouvant atteindre 5 mètres de haut sont légion.
Ici je n’ai pas eu la chance d’en voir une, comme en Afrique du Sud, se penchant pour boire et offrant cette position bizarre en se baissant et écartant les pattes avant afin d’atteindre l’eau.
J’ai cependant eu l’impression qu’une petite équipe avait posé spécialement pour moi afin de prendre une photo « de groupe » .
Dans le « gros » il y a bien sûr les RHINOCÉROS et les HIPPOPOTAMES.
Les premiers étaient en voie de disparition. Il n’en restait que 15 il y a quelques années mais le gouvernement a décidé de lutter contre ce déclin, dû au braconnage, et fait venir des couples d’autres pays.
Aujourd’hui ils sont passés à.+/- 170 dans les parcs Ngoron-goro et Serengeti soit +/- 22.000km². Il suffit de les trouver !
Coup de chance, nous en avons vu deux... de très loin ! ..
Les HIPPOPOTAMES, ces « gros patapoufs » que l’on pourrait croire totalement inoffensifs sont en réalité de grands tueurs d’êtres humains. Si leur poids moyen varie entre 1.300 et 1.500kg, leur vitesse de pointe peut varier entre 30 et 48km/h. Usain Bolt a battu le record du monde en 2009 avec 44.72km/h mais tout le monde n’est pas Usain !
Ils vivent généralement en groupe dans l’eau. Ne vous trou-vez pas sur leur « territoire » quand ils en sortent !
Du tout gros au tout petit...les OISEAUX...on ne peut pas dire que nous en ayons vus par milliers mais ils étaient très beaux, multicolores la plupart du temps.
Il y en avait des grands comme les cigognes noires. Nous les avons vues se regroupant autour d’un point d’eau. Lorsqu’elles ouvraient leurs ailes on aurait dit un avion en période d’approche, grand train d’atterrissage sorti.
Ci-dessous vous trouverez quelques spécimens croisés au cours de notre parcours... dont notre petit « canari » local et les éboueurs de la nature!
Un safari c’est toujours à la chance. Si nous avons eu celles de voir des guépards et un léopard, nous n’avons approché que quelques dizaines de flamants roses. Les autres sont partis, en raison de très fortes pluies en 2021, vers des cieux plus cléments.
Les SINGES ??? nous en avons aussi croisés beaucoup, de différentes familles, dans les jardins du premier hôtel, dans les arbres, sur les routes, en troupeau ou seuls. Ils sont particulièrement difficiles à photographier, comme ce colobe ci-dessous, lorsqu’ils sont dans les arbres en raison du manque de luminosité, des branches les cachant etc....
Les INSECTES, les Lézards sont aussi bien sûr de la partie. Parfois très beaux comme cet insecte, dont j’ignore le nom, posé sur une fleur, photographié à une quinzaine de centimètres. Moins joli : le seul SERPENT que nous ayons vu se chauffant bien sagement au soleil.
Le GUÉPARD pour clôturer ce reportage animal, je terminerai avec un autre fauve difficile à apercevoir : le guépard. Nous l’avons rencontré à deux reprises dont une fois lorsque ils nous ont accordé une « séance photo ».
Ils étaient deux, sur une petite butte. L’un des deux a décidé de bailler... et de nous montrer sa dentition. J’ai saisi l’instant. Si j’étais un grand photographe on dirait que je l’ai immortalisé !
Mais je ne suis pas un grand photographe.....
Les MASAÏS J’aurai dû inclure ce qui suit dans les premières lignes avec l’aspect humain mais la visite se faisant en cours de safaris, je l’aborde maintenant. C’est un incontournable lors d’un voyage dans ces régions. Je les avais déjà visités au Kenya et avais préféré cette rencontre. Si je suis « content de l’avoir fait », je dirai cependant que c’est vraiment « l’attrape couillons ». Le touriste étant ici le couillon !
En arrivant nous avions vu quelques troupeaux et cela pouvait présager une bonne suite.
Nous avons eu droit à un spectacle de danse avec une grande troupe du village qui se termine, c’est connu, par des sauts en hauteur.... auxquels ils convient évidemment quelques visiteurs à participer. Nous avions deux bons gymnases dans le groupe !
Puis on visite une ou deux « cases » et puis.... on passe au marché. Et cela a le don de m’énerver parce qu’ils ne vous lâchent pas pour vous vendre quelque chose dont vous n’avez probablement pas besoin. Je l’achèterai plus facilement s’il n’y avait pas cet acharnement à me « plumer ».
Mais bon, ce n’est pas grave. C’est l’authenticité sur laquelle j’ai des doutes.
Depuis, il semble que le gouvernement veuille prendre des mesures d’expulsion pour récupérer des terres cultivables... ou autre activité moins noble ?
LE LOGEMENT : entre hôtels un peu « classiques » et d’autres du style campement assez confortable. On pourrait dire meublés dans le style « gorilles dans la jungle »....
Dans cette formule, un bon utilisateur de la langue française et des mots « flash » dirait que nous étions en osmose, en communication avec la nature.
Je dirai plus simplement que « se fondre dans la nature » était extraordinaire, sublime, on se croyait dans un autre monde, loin des klaxons et des excités peuplant notre planète. Un havre de paix.
Il fut même un lieu où, si vous souhaitiez sortir la nuit (je ne sais pas pourquoi mais bon...) il fallait siffler pour appeler un garde... au cas où un lion aurait décidé de venir dormir près de tous ces humains !
Et puis, avant de quitter la Tanzanie il y a eu la MONTGOLFIÈRE. Moi qui, comme un de mes compagnons de voyage, ai le vertige debout sur une chaise, j’ai décidé de monter dans ce machin où j’allais mourir (là, pour une fois, j’exagère).
L’entrée était déjà folklorique parce qu’il fallait se coucher pour entrer dans la nacelle. Une fois tout le monde installé,
elle s’est redressée, est montée et je suis arrivé dans le rêve.
Quel sentiment extraordinaire, quelle beauté, quelle vue. Un instant inoubliable comme le fut, autrefois, la montée en hélicoptère sur les neiges du Mont Cook en Nouvelle Zélande.
Mes yeux étaient trop petits pour tout embrasser en une fois. Jamais, non jamais je n’oublierai ces instants d’émerveillement permanents. Voir cette nature, ces girafes, éléphants et autres, d’en haut est totalement différent. Mon compagnon de voyage n’a, comme moi, pas ressenti la moindre peur.
PROLONGATION..... pourquoi ne pas s’octroyer, même si nous n’étions nullement fatigués, un peu de repos en bord de mer/océan avant de rentrer ? Excellente idée... allez en route pour ZANZIBAR.
Notre agent local nous avait dégoté un très bon hôtel en formule ALL IN. Ce n’était pas un établissement de luxe mais qu’est-ce que nous y étions merveilleusement bien. Un ensemble de petits bungalows se fondant dans la végétation.
La photo ci-contre ? C’est la vue que j’avais de ma chambre! Une incitation à la paresse, à la détente loin des soucis de la vie quotidienne !
Le seul reproche que je pourrais faire était la lenteur du service au bar, mais nous étions en vacances et, qui plus est, avec Stéphanie Travel sous le label « voyage interdit aux râleurs ». Et qu’est-ce qu’attendre quelques minutes pour avoir son apéro ?? Il n’en est que meilleur !
L’ÎLE ELLE-MÊME. En tant qu’accompagnateur j’ai organisé une excursion d’une journée pour partir à la découverte de l’île. C’était la seule option de tout le voyage.... tout le monde y a participé.
Un jour est suffisant. Nous avons tout de même été frappés par la violence du marché aux esclaves, des souffrances inhumaines qu’on dû subir ces hommes, ces femmes et ces enfants.
Nous avons appris bien des choses dans un parc aux épices, dégusté quelques fruits locaux (quelle différence de goût avec certains qui nous arrivent par bateau ou avion) et mangé « par terre » ce qui nous a rappelé l’âge de nos articulations. Encore un moment de plaisir
Nous sommes partis en bateaux rapides (du style pirogue plus que bateau) vers une petite île où se trouvaient quelques vestiges et surtout une « colonie » de grandes tortues. Nous avons été bien mouillés 😊
Avant de prendre la route de l’hôtel, nous sommes passés devant la maison
natale de Freddie Mercury
Un peu de bronzette, de piscine, de relax, de balade le long de l’eau et il était déjà temps de rentrer.
En rédigeant ce blog qui me rappelle tant de souvenirs impérissables, je me demande si.... Chutttttttttttttttttt et si je lançais un safari Tanzanie en avril 2025 ?? Pendant les vacances de Pâques en Belgique..... De plus c’est une très bonne période!
Bernard Barbier
